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Le charbon végétal

La Nature met à notre disposition des remèdes naturels exceptionnels : l’argile, le pollen, la propolis des abeilles, le chlorure de magnésium et le charbon, un agent de détoxication efficace et peu cher.

La « petite » histoire du charbon végétal

L’Histoire est parsemée de personnages qui en ont vanté les mérites surprenants. Le Papyrus d’Eben (1550 avant JC) évoque déjà la poudre de charbon. Dans l’Antiquité, Hippocrate (460 – 370 av. JC) et Pline l’Ancien (23-79 ap. JC) recommandent le charbon de bois dans le traitement de l’épilepsie, du vertige, de la chlorose (une forme d’anémie) et de l’anthrax, appelée la « maladie du charbon », une toxi-infection transmise à l’homme lors de travaux de boucherie ou de tannage.

Au XVIIIe siècle, D.M. Kehls écrit un mémoire dans lequel il recommande l’usage des cataplasmes de charbon en vue d’éliminer les mauvaises odeurs d’ulcères gangrèneux et de purifier l’haleine lorsqu’il est employé comme rince-bouche. Il recommande aussi son usage interne dans le traitement des fièvres putrides.

Le XIXe siècle verra l’usage industriel du charbon prendre un grand essor: on l’emploiera pour absorber les gaz, purifier l’eau, ventiler les égouts. En 1862, Stenhouse réalise un masque à gaz qui sera utilisé lors de la Première Guerre Mondiale. On découvre aussi son grand pouvoir en tant qu’antidote ou contrepoison dans de nombreux empoisonnements (mercure, strychnine, opium, nitrate d’argent et sels de plomb, entre autres). Aux Etats-Unis, on recourt au charbon dans les troubles gastro-intestinaux et pour neutraliser le choléra, la variole, la typhoïde et toutes les fièvres virales.

 

Le début du XXe siècle ne connaît pas encore les antibiotiques. Il se tourne donc vers le charbon végétal activé et cherche à exploiter son grand pouvoir anti-infectieux. De nombreuses études ont établi alors qu’il adsorbe les staphylocoques, les streptocoques, les méningocoques, les gonocoques, les colibacilles (Escherichia coli), le Pseudomonas aeruginosa (pyocyanique), des agents pathogènes fréquents dans les infections contractées en milieu hospitalier, les nombreuses toxines bactériennes et virales. Les médecins français l’utiliseront en injection intraveineuse pour créer un choc thermique dans les maladies infectieuses (tuberculose avec succès). En 1940, Flemming découvre la pénicilline qui relègue aux oubliettes le pouvoir antiinfectieux du charbon végétal activé.

À partir des années 70, on redécouvrira le charbon mais dans de nombreuses autres indications : son grand pouvoir dans les désordres gastro-intestinaux, les intoxications alimentaires, l’insuffisance rénale, l’hypercholestérolémie et les empoisonnements. Dès lors que l’intestin est encombré, les réseaux lymphatiques ne peuvent évacuer les produits résiduels. Le charbon, en libérant l’intestin, active la désintoxication de la lymphe et du sang. Il faut normalement 5 jours pour éliminer la totalité des résidus. Aujourd’hui, on possède les preuves scientifiques que le charbon actif absorbe les virus, les bactéries pathogènes ainsi que les toxines bactériennes dans l’intestin. On dispose aujourd’hui, de plus de 500 articles médicaux (rédigés uniquement en anglais !) et plus de 10 000 références scientifiques sur le sujet. D’autres chercheurs ont découvert l’utilité du charbon en cas d’insuffisance rénale sévère.

Comment obtenir du charbon activé ?

Pour réaliser du charbon activé, il faut procéder par deux étapes :

  • la carbonisation : le bois est calciné en le chauffant à une température supérieure à 600°C.
  • l’activation : Le bois est recalciné aux mêmes températures, mais cette fois, en présence de vapeur d’eau, d’air, ou de gaz oxydant. Ce qui permet de réaliser un réseau de micro-pores qui seront de véritables pièges à molécules indésirables.

L’extrudation de la poussière de charbon développe une surface de contact considérable : 1 cm3 de charbon pulvérisé peut recouvrir une surface totale de 1 km².

Les innombrables indications du charbon végétal

Tous les troubles gastro-intestinaux : Flatulence, colostomie (anus artificiel), selles nauséabondes, tourista (diarrhée des pays chauds), mauvaise haleine (halitose), hoquet chronique.

  • Troubles métaboliques : Complications de l’insuffisance rénale (1 gr de charbon peut capter 9 mg de créatinine endogène, 8 mg d’acide urique et 35 mg d’urée -Travaux Dr Kopp) ; Augmentation du cholestérol et des triglycérides, sels biliaires en excès, Jaunisse due au blocage de la bilirubine chez les nouveaux-nés.
  • Cirrhose, alcoolisme, encéphalopathie hépatique
  • Toxicomanie (tabac, drogues)
  • Phénomènes allergiques (prurit, eczéma)
  • Les champignons vénéneux, les venins de serpents, abeille, guêpe, taon, scorpion, coquillages, mycotoxines, alphatoxines.
  • En milieu hospitalier, les salles d’opération peuvent être assainies par des filtres à charbon pour neutraliser les gaz anesthésiques : halothane, éther, cyclopropane, métoxyflurane proponidide, protoxyde d’azote.
  • Ainsi que les produits d’assainissement de l’eau : chlore, ozone, bioxyde de chlore, permanganate… tous toxiques, peuvent être éliminés facilement par des filtres à charbon.
  • Les effets secondaires de la chimiothérapie.
  • Il est aussi efficace pour neutraliser les métaux lourds : mercure, plomb, cadmium, nickel
  • Ainsi que les herbicides, les hormones et même certaines substances radioactives.

Depuis 15 ans, on utilise le charbon activé pour désintoxiquer les effets néfastes dus aux analgésiques, fébrifuges, antidépresseurs tricycliques, glucosides, cardiotoniques, solvants organiques et la plupart des médicaments à effets iatrogènes et des produits chimiques.

Le domaine infectieux

Face à la ré-émergence des épidémies : salmonellose, colibacillose, tétanos, méningite, choléra, fièvre jaune, et l’émergence de 30 maladies nouvelles, le charbon activé représente une solution inespérée. De nombreuses études ont établi la capacité du charbon végétal activé d’adsorber les virus : virus de la fièvre aphteuse, variole du mouton, rotavirus, coronavirus, enterovirus et poliovirus, entre autres. Une étude japonaise publiée en avril 2005 portant sur des poulets infectés par les salmonelles, c’est ainsi que l’on pourrait envisager d’utiliser le charbon végétal activé pour l’élimination du virus de la grippe aviaire asiatique H5N1. Pourquoi ne pas voir dans le charbon végétal activé un moyen de prévention possible de la grippe aviaire des poulets mais aussi des humains ?

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