La vitamine D semble avoir des vertus protectrices dans bien des manifestations de l’organisme : cœur, équilibre émotionnel, reins, toxines etc… Il est essentiel de bien faire la différence entre l’exposition solaire nécessaire et celle à risque, car le soleil est à la fois bon pour nous en quantité raisonnable, et dangereux en excès. La rougeur cutanée est un indicateur naturel individuel fiable signalant que les possibilités de défense de la peau sont dépassées. Il n’y a qu’une recommandation à donner pour protéger sa peau : elle ne doit pas rougir. D’autant que prolonger l’exposition solaire n’augmente pas la quantité de vitamine D produite. La vitamine D des journées ensoleillées est stockée principalement dans les muscles et la graisse durant 3 mois.
Soleil et vitamine D
Le déficit en vitamine D est très fréquent car notre mode de vie nous éloigne du soleil. Les recommandations d’éviter le soleil n’ont pas pris en compte les besoins en vitamine D, l’usage des crèmes solaires filtre totalement les UVB, donc bloque la synthèse de vitamine D et la pollution filtre les rayons du soleil. La pigmentation de la peau est aussi un facteur important de tolérance au soleil et une peau de couleur noire nécessite 20 fois plus d’exposition solaire pour produire la même quantité de vitamine D qu’une peau de couleur blanche. Contre l’ostéoporose aussi, la vitamine D est indispensable, puisqu’elle régule les gènes des protéines de la trame osseuse où elle favorise la minéralisation. Un taux de vitamine D bas est également plus fréquent dans l’arthrose ainsi qu’en cas de douleurs osseuses, articulaires ou musculaires. La vitamine D permet d’augmenter la force musculaire et permet de diminuer le nombre des chutes chez la personne âgée.
L’intérêt de la vitamine D
La vitamine D est indispensable à un bon fonctionnement du système immunitaire. Ainsi, on expliquait le fait de succomber à la grippe comme une baisse de l’immunité naturelle probablement liée à des taux bas de vitamine D, expliquant sa recrudescence en hiver. Une étude vient de démontrer qu’elle réduit le risque d’avoir la grippe. Concernant les maladies auto-immunes, on montre par exemple qu’un apport important de vitamine D, dans la première année de vie, réduit de 80 % le risque de développer le diabète de type 1 à l’âge adulte. Cette vitamine semble impliquée dans bien d’autres maladies, cardiovasculaire, un diabète de type 2 ou un syndrome métabolique, mais aussi une dépression ou une diminution des capacités intellectuelles. La vitamine D protège le rein et est aussi un facteur de détoxification des toxiques de l’environnement.
« Les » vitamines D
Il existe plusieurs formes de vitamine D. Celle d’origine animale, la vitamine D3 ou cholécalciférol, est la plus efficace et doit être préférée pour la supplémentation. Dans l’alimentation, ce sont les poissons gras les plus riches en vitamine D. Mais seule la supplémentation orale peut compenser un manque important de soleil et est souvent indiquée, au moins l’hiver.
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