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Infection urinaire : causes et traitement naturel

Quelles sont les causes d'une infection urinaire? Existe-t-il un traitement naturel ? Retrouvez les réponses à vos questions dans cet article...

La vessie : description et fonction

Petit organe creux en forme de ballon, la vessie est située dans le petit bassin, tout en bas de l’abdomen. Réservoir extensible de 10 cm de longueur quand elle est vide, elle a pour fonction de stocker l’urine produite par les reins. L’urine est composée de 95% d’eau et de minéraux en excès comme le sodium ou le chlore, ainsi que de déchets comme l’urée, qu’il faut éliminer. L’urine s’écoule depuis les reins jusqu’à la vessie dans deux fins canaux, les uretères. Normalement stérile, elle est plus ou moins claire ou foncée selon l’état d’hydratation du corps. La vessie peut contenir 200 à 500 ml de liquide chez un adulte. Lorsqu’elle est pleine, un message est envoyé au cerveau, qui commande l’ouverture des deux sphincters placés à son extrémité inférieure (sa fermeture assure la continence le reste du temps). Les muscles de sa paroi se contractent et cette action conjuguée à l’ouverture des sphincters permet à l’urine de suivre le canal de l’urètre jusqu’au méat urétral, petit orifice par lequel elle sort de notre corps. C’est ce qu’on appelle la miction. Chez l’homme, la vessie se situe en avant du rectum, partie terminale du gros intestin, et l’urètre est entouré par la prostate, qui peut le comprimer si elle grossit, et gêner la miction. Chez la femme, elle se situe en avant du vagin et de l’utérus, eux-mêmes situés en avant du rectum, une disposition anatomique qui aura certaines incidences, d’autant que l’urètre est bien plus court que chez l’homme.  

Infections urinaires, cystite, incontinence...

En tête de liste des affections qui peuvent toucher la vessie, on retrouve les infections urinaires. Viennent ensuite les problèmes d’incontinence, puis le cancer de la vessie, lié au tabagisme dans 50% des cas. Concernant l’incontinence, la prévention passe chez la femme par le renforcement du périnée, notamment après l’accouchement, pour éviter des années plus tard de voir apparaître une incontinence liée à l’effort, et chez l’homme par la prise en charge des troubles de la prostate, parfois responsables d’une incontinence par regorgement ou par impériosité (contractions involontaires à l’origine des fuites). Maintenir un poids de forme et prévenir la constipation participent aussi à la réduction du risque d’incontinence. Quant aux infections urinaires, on peut augmenter les chances de s’en prémunir par des mesures pratiques très simples, et par la prise de certains compléments alimentaires qui contribuent à diminuer le risque de récidive et à mieux drainer les voies urinaires (cranberry, oignons). Nous conseillons à nos clients masculins le complexe Pelvimag, composé d'oignon, magnésium et marron d'Inde.

Quelles sont les causes d'une infection urinaire ou cystite ?

Si elles touchent les deux sexes, les infections urinaires surviennent plus souvent chez les femmes en raison de leur anatomie. Une femme sur deux souffrira d’ailleurs d’une infection urinaire au cours de sa vie. Chez elles en effet, les voies génitales et l’anus sont proches de l’orifice par lequel elles urinent (méat urétral). Les voies urinaires peuvent donc être plus facilement contaminées par des germes intestinaux ou vaginaux, par simple voisinage. En outre, les microbes seront plus aptes à remonter l’urètre chez les femmes car il est très court (3 à 4 cm). Dans tous les cas, chez l’homme comme chez la femme, la propagation des germes enflamme l’urètre puis la vessie, donnant une urétrite et/ou une cystite. Beaucoup plus rarement, l’infection urinaire peut remonter dans les uretères et atteindre les reins, provoquant alors une pathologie bien plus sévère, la pyélonéphrite. Celle-ci se caractérise par des douleurs intenses dans le bas du dos ou de l’abdomen, une fièvre, des frissons, et une altération de l’état général. Dans 90% des cas, c’est la bactérie Escherichia coli (E. coli) qui en est la cause : c’est un germe normalement présent dans le tube digestif. Chez les hommes, bien que peu fréquente, l’infection urinaire est souvent associée à une infection sexuellement transmissible (IST), notamment chez l’adulte jeune, ou à certaines pratiques sexuelles non protégées en cas de rapport anal ; elle peut aussi apparaître en cas de prostatite chez un homme plus âgé (50 à 60 ans) dont la prostate est hypertrophiée, ce qui favorise la « stase » urinaire (retard à l’élimination), et donc le développement des germes. Chez l’enfant, il faut toujours éliminer une anomalie des voies urinaires. Les symptômes d’infection urinaire basse (urétrite ou cystite) se traduisent par l’envie fréquente d’uriner sans avoir pour autant la vessie pleine, des brûlures en urinant, parfois une odeur désagréable ou des urines troubles, ou encore par la présence de sang. Dans une infection basse, il n’y a jamais de fièvre.  

Traitement naturel de l'infection urinaire et de la cystite

Plusieurs études ont montré la capacité du Cranberry (la Canneberge) à réduire la fixation de certaines bactéries de type E. coli sur les parois des voies urinaires de femmes jeunes souffrant de cystites à répétition. Par ailleurs, en usage traditionnel, il existe une plante reconnue pour son efficacité sur la prévention des récidives des infections, notamment urinaires, en raison de ses propriétés immunostimulantes : il s’agit de l’Echinacée (ou Andrographis). Pour les mêmes raisons, c’est-à-dire le renforcement de nos défenses immunitaires, il faut l’éviter en cas de maladie auto-immune ou de prise d’immunosuppresseurs. Dans les autres cas, elle ne doit jamais être prise de façon continue pour ne pas épuiser ses effets.  

Le soin quotidien de la vessie pour les femmes

Ces conseils découlent en partie de l’observation des causes d’infection au carrefour des sphères génitale, urinaire et digestive, et sont donc en grande partie en rapport direct avec nos pratiques les plus quotidiennes au niveau de ces trois zones. Il est conseillé de :

  • Boire suffisamment (au moins 1,5 l d’eau par jour)
  • Ne pas se retenir trop longtemps d’aller uriner
  • Vider complètement sa vessie en prenant son temps
  • S’essuyer d’avant en arrière quand on est aux toilettes
  • Aller uriner après chaque rapport sexuel
  • Ne pas faire de toilette intime trop insistante afin de préserver la flore naturelle
  • Eviter les risques de macération favorables au développement des germes en ne portant pas de vêtements trop serrés en matière synthétique (préférer le coton), et en changeant souvent de protection pendant les règles

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